DEA 104 Paris Dauphine



Présentation

Le DEA 104 de l'Université de Paris-Dauphine est consacré exclusivement à la Finance. Il sanctionne un cursus de six cours obligatoires, un ensemble de huit modules de cours optionnels (à choisir parmi 14) et représente 378 heures d'enseignement par étudiant, sans compter le séminaire obligatoire de présentation par les étudiants d'articles publiés sur des sujets fondamentaux. Il s'achève par la rédaction d'un mémoire qui peut être rédigé à l'occasion d'un stage. FINANCE -INANCE

Le DEA 104 a pour objet d'apporter une connaissance approfondie - à la fois théorique et opérationnelle en Finance. Tous les aspects de la discipline y sont abordés : les décisions financières et la théorie de la firme, la nouvelle physionomie des marchés financiers et les instruments nouveaux, le principe fondamental de valorisation par arbitrage, l'optimisation de choix de portefeuilles, etc. La Finance traite, d'un point de vue général, l'évaluation des actifs financiers. Pour atteindre cet objectif, elle emprunte à des disciplines voisines telles que la microéconomie, les mathématiques, l'économétrie et la théorie des organisations. 

Au cours des trente dernières années, la Finance, acquérant un statut scientifique, s'est érigée en discipline autonome. Les progrès de l'économie financière, en même temps qu'ils s'accompagnaient d'une formalisation de plus en plus poussée, ont permis de mieux appréhender les phénomènes observés sur les marchés et dans la vie des entreprises. L'objet du DEA est de former des enseignants-chercheurs dont les débouchés se trouvent à l'intérieur des Universités et grandes écoles de commerce et scientifiques, françaises et étrangères, ainsi que de former des cadres de haut niveau pour des sociétés de conseil en finance, des institutions financières ou les services financiers des grandes entreprises industrielles et commerciales. Compte tenu de la quantification récente de la finance de marchés ainsi que de la finance d'entreprise (instruments structurés, nouveaux produits de haut de bilan), une grande majorité des dernières promotions du DEA s'est orientée vers des activités opérationnelles.

Jean Mathis

Directeur du DEA Finance

 

ANE Thierry Maître de Conférences, Université Paris Dauphine
BATSCH Laurent Professeur, Université Paris Dauphine
BELLALAH Mondher Professeur, Université du Mans
BOULIER Jean-François Professeur associé, Université Paris Dauphine
COHEN Elie Professeur, Université Paris Dauphine
DANA Rose-Anne Professeur, Université Paris Dauphine
DAVANNE Olivier Professeur associé, Université Paris Dauphine
GEMAN Hélyette Professeur à l'Université Paris-Dauphine
GRANGER Thierry Professeur, Université d'Artois
HAMON Jacques Professeur, Université Paris-Dauphine, Directeur du CEREG
JOUINI Elyès Professeur, Université Paris Dauphine
LARNAC Pierre-Marie Professeur, Université Paris-Dauphine
MATHIS Jean Professeur, Université Paris Dauphine
MIGNON Valérie Professeur à l'Université de Valenciennes
NUSSENBAUM Maurice Professeur, Université Paris Dauphine
QUITTARD-PINON François Professeur, Université de Lyon I
RICHARD Jacques Professeur, Université de Paris Dauphine
RIVA Fabrice Maître de Conférences, Université de Paris Dauphine
ROGER Patrick Professeur, Université de Strasbourg
ROLL Richard Professeur à l'UCLA
RONCORONI Andrea Professeur associé à l'ESSEC
SULZER Jean-Richard Professeur, Université Paris-Dauphine

Contenu de la formation

Structure générale des enseignements

Six enseignements obligatoires, pour un total de 210 heures.

Titre
Coef
 
Responsable de l'enseignement
1

 

La Théorie Mathématique de l'Arbitrage. Applications à l'évaluation et à la Couverture des Options
2
42h
 
 
Hélyette Geman et Andrea Roncoroni
 
 
2 Futures et marchés à terme 1 24h Thierry Ané
3
Mathématiques Appliquées à la Finance
1
33h
Patrick Roger
4
Théorie Microéconomique
1
27h
Thierry Granger
5 Choix de portefeuille en temps discret 1 27h Rose-Anne Dana
6 Gestion d'actifs
Modèles factoriels
3 42h
15 h
Jacques Hamon
Richard Roll

Parmi les quatorze enseignements à option suivants, l'étudiant doit, en accord avec le responsable du DEA, sélectionner 8 modules  en fonction de sa formation antérieure :

 
Titre
Coef
 
Responsable de l'enseignement
7
Nouvelles théories  de l'évalution d'entreprise
1
21h
Mondher Bellalah
8
Structures financières
1
21 h
Pierre Marie Larnac
9
Choix de portefeuilles en temps continu
1
21 h
François Quittard-Pinon
10
Microstructure des Marchés
1
21 h
Fabrice Riva
11
Outils Informatiques en Recherche Financière
1
27h
 Fabrice Riva
12
Croissance Externe et Marché du Contrôle
1
21h
Maurice Nussenbaum
13
Actuariat et Gestion de Portefeuille Obligataire
1
21h
Jean-Richard Sulzer
14
Finance empirique
1
21h
Thierry Ané
15
Stratégies financières
1
21h
Laurent Batsch
16
Comptabilité et finance
1
21h
Jacques Richard
17
Les fondamentaux macroéconomiques de la gestion de portefeuille
1
24 h
Olivier Davanne
18 Gestion quantitative de portefeuille  1 21 h Jean-François Boulier
19 Marchés financiers imparfaits
(suspendu pour un an)
1 21 h  Elyès Jouini
20 Econométrie de la finance 1 21 h  Valérie Mignon
 
 
Séminaire de lecture et présentation d'articles par les étudiants
1 15h
Hélyette Geman


Le nombre total d'heures de cours par étudiant est donc de 210
heures de cours
obligatoires et de 189 heures de modules optionnels, soit 378
heures, en plus des
15 heures du séminaire de lecture obligatoire.

Modalités du contrôle des connaissances

  • Obtenir la moyenne de 10 au groupe des matières obligatoires
  • Obtenir au moins 10 au mémoire de recherche
  • Obtenir au moins 10 de moyenne générale.

Chaque matière est affectée d'un coefficient 1 dans le calcul de la moyenne sauf les enseignements obligatoires de :
- Théorie Mathématique de l'arbitrage (coefficient 2)
- Gestion quantitative de portefeuille (coefficient 3)
et le mémoire qui compte pour un coefficient 3 (2 pour l'écrit et un pour la soutenance).

Chaque étudiant doit choisir obligatoirement 8 enseignements optionnels

Les mentions sont assez bien à 13, bien à 15 et très bien à 17 de moyenne générale

Un étudiant ne se présentant pas à un examen, ne pourra pas obtenir son diplôme. La non-soutenance du mémoire interdit aussi l'obtention du diplôme.

Les étudiants n'ayant pas satisfaits aux contraintes énumérées ci-dessus, peuvent à titre exceptionnel être admis au redoublement sur l'un ou les deux groupes de matières. Ils peuvent être également refusés. La décision étant prise par le jury.

Après accord du directeur du DEA, les étudiants qui travaillent sont autorisés à suivre le cursus en deux ans. Ils doivent néanmoins obtenir de leur employeur l'autorisation de suivre une partie des enseignements.

 

Les enseignements obligatoires

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Théorie des organisations

Thierry Granger

La théorie des organisations est la théorie des jeux appliquée aux problèmes d'allocation des ressources tels qu'ils se présentent, sous forme abstraite, dans le second théorème de l'économie du bien-être. Une organisation est un ensemble de règles et de pouvoirs qui rendent efficace l'action collective dans des environnements économiques donnés. Le cours se concentre sur certaines institutions. La première partie traite des mécanismes de révélation de l'information privée sur les marchés (enchères notamment) et dans les procédures de choix de biens publics. La seconde partie traite de l'entreprise comme contrat incomplet. La propriété des entreprises donne le pouvoir de contracter avec d'autres entreprises, de hiérarchiser les décisions et d'utiliser plusieurs instruments d'incitation complémentaires. Ce cours débouche naturellement sur l'analyse du changement dans les organisations.

PLAN DU COURS

  • 1- Marchés

  •                        1.1. Le rôle des prix (Walras, Hayek et Coase)

    • Équilibre général et optimum de Pareto : les deux théorèmes de l'économie du bien-être
    • Application aux biens privés, aux biens publics, aux biens contingents (marchés du crédit, marchés d'assurance et marchés financiers)
    • "Théorème de Coase" : droits de propriété, effets externes, prés communs, mécanisme élémentaire de "mise en œuvre" en information symétrique

      1.2.Mécanismes de révélation de l'information privée

    • Marchandage en asymétrie d'information, rente informationnelle
    • "Mise en œuvre" dans le cas d'information cachée et "principe de révélation

                        2 - Entreprises

        2.1. Qu'est-ce qu'une entreprise ?

    • Autorité et emploi (Simon)
    • Agence, équipe et contrôle (Alchian & Demsetz, Holmström)
    • Contrat incomplet, structure de la propriété privée des entreprises (Williamson - Grossman & Hart)
    • Intégration verticale : structures d'information et contrats implicites

        2.2. Structure interne des entreprises

    • Barêmes d'incitation pour de multiples tâches (Holmström & Milgrom)
    • Coopération et compétition (Itoh, Holmström & Milgrom)
    • Collusion et délégation (Laffont & Martimort, Tirole)
    • Autorité réelle et autorité formelle (Aghion & Tirole)

        2.3.Les restructurations d'entreprise

    • Continuité et discontinuité du changement
    • Vagues de fusions et acquisitions
    • Les caractéristiques des restructurations en cours

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    La Théorie mathématique de l'arbitrage. 
    Applications à l'évaluation et à la Couverture des Options

    Hélyette GEMAN

    Cours du Professeur Hélyette Geman : Arbitrage et Valorisation d'Options

  •   Rappels fondamentaux sur le Capital Asset Pricing Model
      - Première approche de l'actualisation en avenir incertain

  •    L'Arbitrage Pricing Theory de Ross
      -
    Modèles à facteurs sur produits actions et primes de risque

  • Valorisation d'options en temps discret
      -
    Le modèle binomial à une periode
      - Extension à n actifs et q états du monde
      - 
    L'arbre de Cox - Ross - Rubinstein

  • Le modèle de Black-Scholes
      -
    Discussion des hypothèses
      - Démonstration par la méthode EDP
      -
    Introduction de la probabilité ajustée au risque

  • Extension de Black-Scholes
      - Les formules de Merton et de Black
      -
    La formule de Garman-Kohlhagen

  • Options exotiques
      - barrière
      -
    asiatiques et lookback

  • Options sur sous-jacent exotique
      - dérivés d'assurance
      - dérivés de gaz et électricité
      -
    dérivés climatiques

  • Bibliographie:

    Hull, J. (1999) : Options, Futures and Other Derivatives (4th ed.), Chapman & Hall, London
    Pliska, S. (1999) : Introduction to Mathematical Finance (discrete models), Blackwell Pbs.
    Lamberton, D, Lapeyre, B. (1996) : Introduction au Calcul Stochastique Appliqué à la Finance
    Geman H. (1999) : Insurance and Weather derivatives, RISK Books

    Cours de Andrea Roncoroni: Modèles de taux d'intérêt et évaluation de produits dérivés

  • Rappels de théorie de l'arbitrage dans le temps continu
    -
    Formule de Ito, théorème de Girsanov, martingales et absence d'opportunités d'arbitrage
    -
    Portefeuilles autofinancés, couverture et évaluation de produits dérivés

  • Marchés à termes
    Courbe zéro-coupon, taux court, taux forward, taux LIBOR, taux swap
    -
    Quelques produits dérivés sur les taux d'intérêt : swaption, cap et floor

  • Modèles Markoviens de taux court
    - Condition de Vasicek pour l'absence d'opportunités d'arbitrage
    - Structures affinées, équations de Duffie-Kan, application au modèle de Vasicek
    - Calibrage dans le modèle de Hull-White

  • Evaluation de produits dérivés par changement du numéraire
    - Le théorème du changement de numéraire de Geman-El Karoui-Roche
    - Mesure forward-neutre et applications à l'hypothèse de taux attendue et à l'évaluation
    Exemples: cap, floor, swaption dans le modèle de Hull-White

  • La méthode de Heath-Jarrow-Merton
    - Condition d'absence d'opportunités d'arbitrage
    - Evaluation des options

    Bibliographie

    El Karoui, N., Geman, H. (1999): Modèles de la deformation de courbe de taux d'intérêt, notes
    Pelsser, A. (2000): Efficient methods for Valuing Interest Rate Derivatives, Springer-Verlag
    Galluccio, S., Lee, H., Roncoroni, A.: Interest Rate and Credit Derivatives (version preliminaire)

     

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     Le marché des Futures et des Swaps

    Thierry ANE

    Séance 1
    Considérations générales sur les taux d’intérêt.
    Séance 2
    Marchés à terme : présentation générale et principes des opérations.
    Marchés de gré à gré et marchés standardisés.
    Séance 3
    Forwards\Futures : définition.
    Taux à terme implicites dans les contrats Futures
    Séance 4
    MATIF : définitions des contrats NNN et Pibor.
    Arbitrages sur les contrats Futures.
    Séance 5
    Marchés à terme : couverture sur le MATIF.
    Séance 6
    Les obligations à taux révisables. Principes d’évaluation et de couverture.
    Séance 7
    Le marché des swaps de taux d’intérêt.
    Méthodes d’évaluation.
    Séance 8
    Swaps, Caps, Floors et Futures : relations d’arbitrage
    Bibliographie :
    Portait/Poncet/Hayat : " Mathématiques Financières ", Dalloz 2ème ed. 1996
    Aftalion/Poncet : " Le Matif ", Que-sais-je ? n° 2626 PUF 1991
    Delande : " Marché à terme : incertitude, information, équilibre " Economica


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    Mathématiques Appliquées à la Finance

    Patrick ROGER

    Plan

  • Rappels d'analyse et d'algèbre linéaire
    1. Espaces métriques et espaces vectoriels
    2. Applications linéaires : lemme de Farkas et arbitrage
    3. Fonctions d'une et plusieurs variables
  • Probabilités
    1. Espaces probabilisés et variables aléatoires
    2. Lois de probabilités utilisées en finance
    3. Espérances conditionnelles
  • Processus stochastiques et calcul stochastique
    1. Généralités sur les processus
    2. Martingales et absence d'arbitrage
    3. Lemme d'Itô et applications

    Bibliographie

    1. " Les outils de la modélisation financière ", P. Roger, 1991, PUF
    2. " Méthodes mathématiques de la finance ", Demange et Rochet, Economica, 1992.

     

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    Gestion d'actifs

    Jacques Hamon

    Le cours de gestion quantitative traite de la gestion d’actifs en abordant un point de vue transversal. Les sessions sont organisées autour de sept principaux thèmes.

    1. Partie liminaire : gestion d'actifs

    • 1.1 Classes d'actifs
    • 1.2 Typologies des gestions
    • 1.3 Définition d'un objectif, identification des contraintes

    2. Evaluation d'actions

    • 2.1 Flux anticipés
    • 2.2 Utilisation des flux anticipés : première étape
    • 2.3 Flux de BPA anticipé de court terme : le Consensus

    3. Gestion indicielle

    • 3.1 Le contexte général
    • 3.2 Montage d'un fonds indiciel
    • 3.3 Gestion indicielle tiltée

    4. Approches (pluri)-factorielles de l'évaluation (des actions)

    • 4.1 CAPM
    • 4.2 Liquidité
    • 4.3 Taux
    • 4.4 Les autres facteurs?
    • 4.5 Fama et French

    5. Produits structurés

    • 5.1 Couverture contre le risque de marché
    • 5.2 Assurance de portefeuille
    • 5.3 Eviter les baisses
    • 5.4 Obtenir le maximum de deux benchmarks
    • 5.5 Maximum de deux indices dans un contexte international

    6. Exécution des ordres

    • 6.1 Les frais
    • 6.2 Market Impact
    • 6.3 Basket trading et intermédiation

    7. Audit des gérants

    • 7.1 Mesure de performance
    • 7.2 Rationalité des gérants

     

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    Choix de portefeuille en temps discret

    Rose-Anne Dana

    1 - Décisions dans l'incertain

    La notion de risque. Dominance stochastique, quantile et value at risk, dispersion.
    Représentation des préférences dans l'incertain. Théorie de l'espérance d'utilité. Aversion pour le risque.
    Applications : choix de portefeuilles lorsqu'il y a deux actifs.
    Théories alternatives

    2 - Le modèle Moyenne-variance
    Frontière efficace, théorème des deux fonds. Généralisations.

    3 - Choix de consommation-portefeuille. Modèle à deux dates
    Choix de portefeuille et arbitrage. Cas des marchés complets et incomplets. Contraintes sur portefeuille et coûts de transaction

    4 - Équilibre des marchés financiers
    Marchés contingents. Partage de risque. Principe de mutualisation. C.A.P.M., betas et C.C.A.P.M.

    5 - Choix de consommation-portefeuille. Modèle intertemporel

    • A.O.A., mesure martingale, marchés complets
    • Choix optimal de consommation-portefeuille en horizon fini

    - Utilité de la richesse terminale, Optimalité et A.O.A.
    - Utilité d'un flux de consommation, Optimalité et A.O.A., formule de Lucas
    - Equity premium puzzle

    Si le temps le permet, on abordera le modèle APT et on introduira le modèle de Merton.

    Des notes de cours seront distribuées pour presque toutes parties. On pourra par ailleurs consulter les ouvrages suivants :

    • Demange G. et J.C. Rochet, Méthodes mathématiques de la finance, deuxième édition, Economica

    • Demange G. et G. Laroque, Economie de l'incertain, Cours de X, majeur finance assurance

    • Eeckhout et C. Gollier, Les risques financiers, Ediscience

    • Henriet D. et J.C. Rochet, Microéconomie de l'assurance, Economica 1991

    • Huang-Litzenberger, Foundations for Financial Economics, North-Holland, 1988

    • Pliska S. R., Introduction to Mathematical Finance, Blackwell, 1997
     

     

    Les enseignements optionnels

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    Les choix de portefeuille en temps continu

    François QUITTARD PINON

    L’objet de ce cours est de présenter les principes de choix de portefeuille en temps continu et des modèles d’équilibre qui en résultent.

    • Rappeler des résultats de l’analyse monopériodique :
      portefeuilles optimaux au sens de l’utilité et au sens de Markowitz
      modèle d’évaluation des actifs financiers.

    • Quelques outils de calcul stochastiques nécessaires à l’analyse :
      Processus de diffusion itô, équation d’Homienone Jacobi Bellman

    • Choix de portefeuille :
      cas de deux actifs
      solutions explicites (fonction d’utilité CRA et HARA et mouvement brownien géométrique pour le cours des actifs risqués
      généralisation à un actif
      théorème de séparation

    • Modèle intertemporel d’équilibre
      modèle avec plusieurs variables d’état
      modèle de Merton

    Références :

    • J. INGERSOLL, " Theory of Financial Decision Making "; Rowman et Littlefield
    • R. MERTON " Continous Time Finance " Blackwell
    • F. QUITTARD-PINON " Marchés des Capitaux et Théorie Financière "
    • P. ROGER " Les outils de la modélisation financière " PUF.

     

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    Finance empirique

    Thierry ANE

    L'économétrie peut se définir comme l'utilisation d'outils mathématiques et de méthodes statistiques appliquées à l'étude des phénomènes économiques.
    Le but de ce cours est de présenter les concepts fondamentaux de l'économétrie de manière à ce que les étudiants soient capables :
    1. D'apprécier la validité des modèles économétriques ;
    2. De mettre en œuvre les méthodes statistiques de l'économétrie adaptées au phénomène étudié.

    L'analyse des séries temporelles, c'est-à-dire l'analyse probabiliste et statistique de l'évolution de phénomènes au cours du temps joue un rôle de plus en plus important dans les études économiques.
    On présentera les concepts fondamentaux des processus stochastiques nécessaires à la modélisation statistique.

    Les thèmes suivants seront abordés : représentation ARMA, paramétrisation de la variance conditionnelle à l'aide de structures ARCH.

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    Outils informatiques en recherche financière

    Fabrice RIVA

    1. Excel et Visual Basic pour Applications (VBA)

    1.1 Le langage de programmation Excel VBA

    • Les objets VB Excel et leur hiérarchie
    • Les variables Excel VB
    • Programmation VB des boucles et traitements conditionnels
    • Contrôles ActiveX et programmation événementielle

    1.2 Applications financières

    • Estimation de la sensibilité d’une action : approche standard et application aux données asynchrones
    • Génération de la frontière efficiente par simulation
    • Méthodes numériques pour le pricing d’options
    1. Méthode des arbres binomiaux et trinomiaux pour le pricing d’options standard (Européennes et Américaines) et exotiques
    2. Simulation de Monte-Carlo
    3. Méthodes d’extraction de la volatilité implicite
    4. Programmation d’une interface graphique pour un pricer d’options
    2. Access
    • Introduction aux bases de données relationnelles
    • Requêtes et algèbre relationnel
    • Le langage Access SQL
    • Access et VBA
    • Applications financières
    1. Calcul des cours corrigés d’une action
    2. Estimation des paramètres du modèle de marché
    3. Etudes d’événement


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    Croissance externe et marché du contrôle

    Maurice NUSSENBAUM

    Objectifs :

    - Faire le point sur les méthodes d'évaluation d'entreprise appliquées aux prises de contrôle en étudiant plus particulièrement la prise en compte par la méthode des DCF des effets de synergie, de valorisation du contrôle, de l'impact des modes de paiement et de comptabilisation des prises de contrôle (fusions, OPA et OPE).
    - Analyser l'impact sur la richesse des actionnaires des différents types d'opération de croissance externe en distinguant l'impact des moyens de paiement utilisés, les synergies anticipées et les effets de la structure du capital.

    Méthode pédagogique :

    Associer le cours magistral (50%) et les exposés d'étudiants portant sur les articles fondamentaux relatifs au marché du contrôle.
    Les exposés magistraux porteront sur les méthodes d'évaluation dans un contexte de prise de contrôle et sur les principales théories appliquées au marché du contrôle :

    • Le contrôle des performances (monitoring) par les actionnaires et le problème du free riding.
    • La théorie du signal en analysant les effets de signalisation des opérations de prise de contrôle et de leurs moyens de paiement sur la valeur des firmes.
    • La théorie de l'agence et du mandat et le rôle des managers dans le choix des décisions sous-optimales pour les actionnaires telles que fusions ou réticence aux prises de contrôle inamicales (entrenchment effets).
    • L'analyse des structures de pouvoir et des droits de vote ainsi que du capital (concentration ou dispersion) et de leurs effets sur la valeur de l'entreprise.
    • Les effets redistributifs des prises de contrôle qu'il s'agisse de la fiscalité, du pouvoir de marché ou des relations entre obligataires et actionnaires du fait des moyens de paiement utilisés.

    Contrôle des connaissances :

    Chaque étudiant présentera 2 articles dans l'année.
    Les présentations pourront se faire par groupe de 2 étudiants.
    Le contrôle des connaissances sera axé sur la qualité des présentations et la participation des étudiants.

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    Actuariat et Gestion de Portefeuille Obligataire

    Jean-Richard SULZER

    Plan

    • Rappels des notions fondamentales de calcul financier.
    • Etude des principales clauses d'amortissement.
    • Evaluation d'un titre à revenu fixe.
    • Définition de la duration d'un actif à revenu fixe.
    • Duration et immunisation.
    • Les déterminants de la sensibilité d'un portefeuille.
    • Immunisation dans le cas de chocs discrets.
    • Rôle de la sensibilité dans les techniques de couverture (portefeuilles, institutions financières) .

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    Microstructure des marchés financiers

    Fabrice RIVA

     

    1. Typologie des organisations de marché

      1. Marché d’agence vs marché de contrepartie
      2. Degré de transparence d’un marché
      3. Degré d’automatisation d’un marché
      4. Réglementation
      5. Concurrence entre marchés, fragmentation, segmentation

    2. Modèles de formation des prix

    1. Le paradigme de la position : Stoll (1978), Ho et Stoll (1983), …
    2. Le paradigme de l’asymétrie d’information
    3. Asymétrie d’information et équilibres en anticipations rationnelles : Grossman (1976)
    4. Modèles séquentiels : Copeland et Galai (1983), Glosten et Milgrom (1985), Easley et O’Hara (1987, 1992)
    5. Modèles à agents stratégiques : Kyle (1985), Admati et Pfleiderer (1988)

    3. Coûts de transaction et liquidité

    1. Frictions
    2. La fourchette de prix et ses déterminants
    3. Liquidité et impact des transactions sur les prix

    4. Jeu de simulation

    Les étudiants jouent le rôle d’un market maker en situation de monopole qui doit fixer sa fourchette de prix pour chaque transaction parvenant sur le marché de façon à maximiser le profit réalisé à l’issue du jeu.

     

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    Stratégies financières

    Laurent BATSCH

    • Coût des ressources, fonctions de la dette
    • Création de la valeur
    • Capital intermédiaire
    • LBO
    • Gouvernement d'entreprise

     

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    Théorie comptable et financière

    Jacques RICHARD

    Exposé des motifs :

    Il est devenu traditionnel dans nombre de manuels de théorie et de gestion financière d'opposer les raisonnements et les données de type financier à "la"comptabilité", cette dernière étant le plus souvent jugée inapte à fournir un mode de raisonnement et des données adaptés à l'analyse économique et financière. Ainsi une des "accusations" les plus classiques à cet égard de la finance à l'égard de la comptabilité est son incapacité à fournir une évaluation correcte de la rentabilité financière en terme de taux interne de rentabilité.
    L'objectif de ce séminaire est de montrer que le clivage entre finance et comptabilité repose essentiellement sur des analyses insuffisantes tant au niveau de la doctrine comptable qu'au niveau de la théorie financière dominantes et sur une interprétation inexacte de la nature des techniques comptables. En procédant à une analyse comparative systématique des raisonnements (et données) comptables et financiers, ce séminaire devrait permettre aux étudiants de mieux appréhender les caractéristiques des deux disciplines et de mieux saisir la nature des informations qu'elles traitent.

    Objectifs principaux

    • Dégager les principes d'une théorie comptable (principalement fondée sur une approche conditionnelle normative) permettant de comprendre la nature et la diversité des pratiques comptables dans le temps et l'espace.

    • Expliquer sur la base de cette approche les différences existant entre les différents systèmes comptable à l'échelle internationale et leurs imperfections.

    • Comparer la démarche comptable à celle de la théorie financière dominante en montrant les identités et/ou les différences de raisonnement et de résultat.

    • Conclure par une mise en cause des habituels clivages entre comptabilité et finance de marché.

    • Elargir le débat sur la nature des théories comptables et financières

    Plan et thèmes principaux du séminaire

  • Présentation générale de la théorie conditionnelle normative de la comptabilité    
    Concepts et  schémas de raisonnement
    Différences avec les autres théories comptables (principalement la théorie positive de la comptabilité

  • Utilisation de la théorie conditionnelle normative pour l'identification de modèles comptables    "purs", notamment :
    1. modèle comptable "dynamique"
    2. modèle comptable "statique"
    3. modèle comptable "actuariel"
    4. modèle comptable "fiscal"
    5. modèle comptable "de caisse"
  • Application de la théorie conditionnelle normative à la classification des modèles comptables concrets existant à l'échelle internationale ; étude (schématique )
  • des modèles comptables dits "anglo-saxons" (USA, Grande-Bretagne, IASC)
    des modèles comptables dits "continentaux" (France, Allemagne, Russie)

    Conclusion sur la diversité de la nature de l'information comptable fournie à l'échelle internationale et ses limites pour les études financières et économiques;

  • Etude des relations entre les données et les modes de raisonnement comptables d'une part et les données et modes de raisonnement propres à la théorie financière d'autre part. Deux questions fondamentales seront examinées :
  • 1ère question : peut-on agréger les taux de rentabilité comptables pour obtenir les taux de rentabilité financiers (notamment le taux interne de rentabilité) ?
    2ème question : peut-on relier la valeur comptable d'une entreprise à sa valeur de marché (ou valeur actualisée financière) ?
    Ces deux questions très vastes constituent le "coeur" du séminaire
  • Mise en perspective commune des raisonnements comptables et financiers dominants. Deux questions principales :
  • 1ère question : les théories et pratiques comptables et financières dominantes font-elles partie d'une même théorie globale particulière?
    2ème question : peut-il y avoir d'autres théories et modèles comptables et financiers?

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    Les fondamentaux macroéconomiques de la
    gestion de portefeuille

    Olivier DAVANNE

    Objectifs de l¹enseignement

    Les gestionnaires de portefeuille ont besoin de posséder certaines connaissances macroéconomiques de base pour mieux fonder leurs décisions d¹investissement. La valeur dite fondamentale des différents actifs financiers ne peut être analysée sans une prise en compte des évolutions macroéconomiques prévisibles à moyen et long terme. De plus, les performances de court terme des différentes classes d¹actifs financiers dépendent crucialement des indicateurs macro-économiques, notamment en matière d¹inflation et de croissance. Ce cours présentera notamment les méthodes dominantes utilisées par les praticiens de marché (économistes de marché, gestionnaires...) pour analyser et anticiper les évolutions macro-économiques, ainsi que les inflexions de politique monétaire. Il a une vocation appliquée et vise à donner à de futurs gestionnaires une bonne connaissance des instruments pratiques de prévision macroéconomique ainsi que des indications sur la meilleure façon d¹utiliser ces instruments pour améliorer la performance de leur gestion.

    Plan du cours

    I/ Partie introductive : de quelles compétences macroéconomiques ont besoin les gestionnaires financiers ? 

    Analyse des différents modes de gestion et du rôle joué selon les cas par les variables macroéconomiques.

    Les « fondamentalistes purs » ou la nécessité d¹une analyse macroéconomique portant sur le très long terme.

    L¹horizon de plus en plus court des investisseurs et le rôle de l¹analyse macroéconomique de court terme. Indicateurs macro-économiques (inflation, croissance...) et évolution des taux d¹intérêt, des taux de change et des cours de bourse. Le rôle clef joué par les « surprises » relativement au consensus de marché.

    II/ Comment analyser les perspectives macro-économiques à long terme ?

    Les déterminants de la croissance à long terme (« l¹offre » et non « la demande »).

    Analyse des prix d¹équilibre :

    - Salaires réels et coût du capital (signification de « la règle d¹or »).

    - Valorisations boursières (« q de Tobin ») selon l¹intensité de la concurrence.

    - Déterminants des taux de change réel d¹équilibre à long terme. 

    III/ Comment analyser les perspectives macro-économiques à court terme ? 

    Les déterminants de la croissance à court terme (« la demande » et non « l¹offre »).

    L¹analyse de court terme : macroéconomie « néo-keynésienne » et utilisation des indicateurs conjoncturels, notamment des données d¹enquête auprès des entreprises et des ménages.

    Illustration pédagogique : discussion des perspectives économiques pour 2002.

    IV/ Perspectives macro-économiques et évolution des taux d¹intérêt à court terme. 

    Les principes guidant l¹action des principales banques centrales (Fed, BCE, Banque du Japon). Rôle des agrégats monétaires, de la règle de Taylor, du prix des actifs financiers...

    Le contenu en information de la courbe des taux d¹intérêt.

    Illustration pédagogique : les politiques monétaires en l¹an 2002.

    V/ Applications pratiques : discussion des perspectives 2002 pour la bourse américaine et la parité euro-dollar. 

     

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    Les nouvelles théories de l'évaluation d'entreprises

    Mondher BELLALAH

    • La structure du capital
    • Le choix des investissements
    • L'évaluation de l'entreprise
    • L'évaluation de la flexibilité
    • Les décisions d'investissement et de financement
    • Les applications de la théorie du portefeuille en finance d'entreprise
    • Le nouveau cadre conceptuel de choix des investissements
    • Les clauses optionnelles, les montages financiers et l'ingénierie financière
    • Etude de cas

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    Structures financières

    Pierre-Marie LARNAC 

    • L'équilibre général microéconomique avec anticipations rationnelles;
    • Equilibre sur les marchés d'actifs financiers ;
    • Théorème de Modigliani-Muller ;
    • Marchés incomplets et gouvernement de l'entreprise ;
    • Dispersion et asymétries de l'information ;
    • Rationnement du crédit ;
    • Contrats de prêt incitatifs ;
    • Signaux sur les marchés financiers ;
    • Marchés du contrôle, fusions, acquisitions.

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    Gestion quantitative de portefeuille 

    Jean-François BOULIER

    I.     Introduction
           
    Classes d'actifs, univers de placement, indices.
       
         Place de l'allocation d'actif, rôle des acteurs.
       
         Présentation du cours

    2.     Allocation stratégique

            2.1 Contexte institutionnel
            Gestion actif passif.
            Choix des rentabilités et mesures de risque.
            Optimisation
            Méthodes statiques
            Optimisations duales (Leibowitz, Quants).
            Méthodes dynamiques
            Benchmarks

            2.2 Contexte individuel
            Modèle de gestion de Merton
       
         Offre de conseil des distributeurs
       
         Produits : fonds profilés, garantis, fonds à génération

    3.     Allocation tactique
       
         Panorama des idées pour battre un benchmark
            Modèle de prime (Mellon Cap.)
       
         Modèle économétrique (Solnik)
       
         Modèle actiprime (Sinopia - Lombard Odier)
            Du laboratoire à l'investissement

    4.     Mesure de performance 
           
    Définitions
       
         Modèles classiques
            Pratiques courantes

    I.     Introduction
           
    Classes d'actifs, univers de placement, indices.
       
         Place de l'allocation d'actif, rôle des acteurs.
       
         Présentation du cours

    2.     Allocation stratégique

            2.1 Contexte institutionnel
            Gestion actif passif.
            Choix des rentabilités et mesures de risque.
            Optimisation
            Méthodes statiques
            Optimisations duales (Leibowitz, Quants).
            Méthodes dynamiques
            Benchmarks

            2.2 Contexte individuel
            Modèle de gestion de Merton
       
         Offre de conseil des distributeurs
       
         Produits : fonds profilés, garantis, fonds à génération

    3.     Allocation tactique
       
         Panorama des idées pour battre un benchmark
            Modèle de prime (Mellon Cap.)
       
         Modèle économétrique (Solnik)
       
         Modèle actiprime (Sinopia - Lombard Odier)
            Du laboratoire à l'investissement

    4.     Mesure de performance 
           
    Définitions
       
         Modèles classiques
            Pratiques courantes

     

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    Marchés financiers imparfaits

    Elyès JOUINI

    Ce cours s'attachera à étudier les divers développements récents concernant la prise en compte des frictions observées sur les marchés financiers : coûts de transaction, contraintes de vente à découvert, incomplétude, coûts de vente à découvert, écart entre les taux prêteurs et emprunteursŠCes développements portent tant sur le problème de l'évaluation d'actifs financiers dans un tel contexte que sur celui des stratégies de couverture de portefeuille dans un tel contexte. Le plan sera le suivant :

    I - Rappels sur les méthodes d'évaluation et de couverture

    II - L'absence d'arbitrage en présence de frictions

    III - Fonctionnelles de prix, sous linéarité, prix de surréplication

    IV - Viabilité et équilibre

    V - Autres critères d'optimalité et applications

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    Econométrie de la finance

    Valérie MIGNON

    CHAPITRE 1 (chapitre introductif) : Méthodologie générale pour l'analyse des séries temporelles 

    • Définitions : série temporelle et processus aléatoire

    • Stationnarité et transformation des séries temporelles

    • Caractéristiques d'une série temporelle

    • Application empirique : étude des propriétés statistiques des séries financières

    CHAPITRE 2 : Rappels sur les processus ARMA et processus VAR

    •  Définitions et généralités

    •  Identification et estimation des processus ARMA

    • Validation des processus ARMA

    • Prévision des processus ARMA

    • Application empirique sur séries financières.

    • Processus VAR

    CHAPITRE 3 : Tests de racine unitaire et modélisation ARIMA

    •   Non stationnarité des séries

    •  Tests de racine unitaire (ADF, PP, KPSS, etc.)

    •   Processus ARIMA : rappels

    •   Application empirique

    CHAPITRE 4 : Cointégration et modèles à correction d'erreur

    • La cointégration

    • Représentation des séries cointégrées : les modèles à correction d'erreur

    • Estimation des relations de cointégrati

    • Tests de cointégration

    • Application empirique

    CHAPITRE 5 : Modélisation de la volatilité des séries financières et processus ARCH

    •  Propriétés statistiques spécifiques aux séries financières

    •  Processus ARCH et GARCH

    •  Processus EGARCH et TGARCH

    • Processus ARCH-M

    • Processus IGARCH

    • Estimation (maximum de vraisemblance, moindres carrés en deux étapes)

    • Application empirique (modélisation de la volatilité des séries de rentabilités boursières)

     

     

    Organisation de l'initiation à la recherche

    Le mémoire de DEA

    Le mémoire fait partie intégrante du DEA; il en constitue l'aboutissement et représente un travail approfondi sur un sujet d'actualité et/ou un apprentissage à la recherche. Pour ceux des étudiants qui souhaitent poursuivre le DEA par la rédaction d'une thèse et l'obtention d'un doctorat, la rédaction du mémoire de DEA représente la première pierre de ce travail. Les étudiants doivent réaliser un mémoire de recherche qui donne lieu à soutenance publique. 

     


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    Le CEREG, UMR 7088

    Le DEA 104 "Finance"  fait partie du Centre de Recherches sur la Gestion (CEREG), qui est UMR CNRS n° 7088. Le CEREG, outre une équipe de chercheurs, enseignants et doctorants, met à la disposition des étudiants du DEA un centre de documentation spécialisé et des moyens de calculs propres.
    Deux bibliothèques de l’université sont accessibles aux étudiants, dont la bibliothèque de recherche, au 6ème étage de la nouvelle aile. Cette dernière est abonnée à (presque) toutes les revues sur CD-ROM.
    Par ailleurs, les étudiants en thèse ou les étudiants préparant leur mémoire de DEA ont accès au matériel informatique du CEREG (salle P 402 bis : Mac, PC et stations de travail SUN sous UNIX, en réseau). Ce matériel complète ceux mis à disposition par l’Université et par l’UFR de 3ème cycle (salle du palier du 5ème, pour tous les travaux de bureautique par exemple).

    Le CEREG publie des CAHIERS DE RECHERCHE et anime un SEMINAIRE DE RECHERCHE hebdomadaire.

     

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    Caractéristiques des promotions

    depuis 1992

    Profil des étudiants à l'entrée du DEA

     

    Promotion 1992
    1993
    1993
    1994
    1994
    1995
    1995
    1996
    1996
    1997
    1997
    1998
    1998
    1999
    1999
    2000
    2000
    2001
    Nombre d’inscrits 27 30 30 23 21 28 21 36 23
    Nombre de diplômés 18 25 25   19 27      
    dont mention AB 11 8 11   7 11      
    dont mention B   1 2   1 1      
    Diplômes des inscrits

    Université française

    15 20 20 12 14 21 15 19 9
    dont Paris Dauphine 7 12 15 10 11

    13

    8 8 6
    dont Paris 13 14 16 11 13 16 6 5  
    dont province 2 6 4 1 1 5 1 5 3
    Ecoles françaises 9 9 7 9 6 5 6 14 8
    de commerce 6 6 4 6 4 2 1 4 4
    ingénieur 1   3 3 2 2 4 6 3
    divers (Ensae, Iep) 2 3       1 1 4 1
    Autres 3 1 3 2 1 2   3 6
    Formation initiale
    gestion 11 13 15 14 8 14 7 15 14
    économie 6 8 7 1 6 8 3 6 3
    économétrie 2 4 2   1 3 2 2 2
    mathématiques 7 4 4 4 4 1 5 7 3
    informatique 1 1 2     1   2 1
    autre       4 2 1 4 2  
    Nationalité
    Française 25 28 24 21 17 24 18 30 18
    CEE 1   2   1        
    autre 1 2 4 2 3 4 3 6 5
    Sexe                  
    homme 16 19 20 13 14 21 19 24 15
    femme 11 11 10 10 7 7 2 12 8
    Age (à l’inscription)
    < ou = 22 9 15 13 10 7 10 8 12 4
    < ou = 24 22 13 13 12 12 16 6 15 15
    >24 4 2 4   2 2 7 9 4

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    Situation actuelle des étudiants

    Un tiers des diplômés du DEA 104 suivent une carrière académique en enchaînant un doctorat après le DEA. Les autres, la majorité donc, sont intégrés dans des professions diverses, la plupart mettant à profit leur formation à la recherche. Un second tiers se retrouve dans les institutions financières (banques, cabinets d'audit), et le dernier tiers dans l'industrie, l'informatique ou la communication.

    Selon " L'annuaire 1997, DEA 104, Finance ", à la fin de l'année 1996, la situation des étudiants titulaires du DEA depuis la promotion 1986 est la suivante :

     

    Audit - Contrôle de gestion
    17
    Analyse financière
    10
    Trading
    16
    Divers Banques, sociétés de bourse, assurances
    22
    Communication, presse, journaliste
    4
    Thèse en cours
    27
    Enseignant
    21
    Gérant
    10
    Industrie
    16
    Informatique
    10
    Recherche et développement 8
    Service National
    7
    Total
    161

    Secrétariat

     

    Mme Bernadette Tayon-Sudant

    Bureau P 601
    Tél : 01 44-05-42 57
    Fax : 01 44-05-40-23

    Encadrement scientifique



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